Extrait
Le but de la présente étude était de surveiller la consommation d’aliments contenant des édulcorants intenses présents sur le marché alimentaire italien et d’étudier si la population générale italienne (âgée de 3 à 65 ans) risquait de dépasser la dose journalière admissible (DJA) pour 10 édulcorants intenses. Un sondage sur les étiquettes des aliments a été réalisé à Rome (Italie), en utilisant des données de marché pour identifier les marques les plus représentatives du marché. Un échantillon de 326 aliments (édulcorants de table inclus), boissons et compléments alimentaires contenant des édulcorants intenses ont été recueillis et analysés afin d’établir les niveaux de concentration. Les édulcorants intenses n’ont été trouvés que dans des aliments appartenant à 8 catégories d’aliments sans sucre réglementées, sur 37. L’exposition alimentaire a été estimée à l’aide de l’approche par niveau. Les données sur la consommation alimentaire de la dernière enquête nationale italienne (INRAN-SCAI 2005-06) ont été combinées avec les niveaux maximaux au niveau 2 et avec la concentration réelle d’édulcorants dans les produits alimentaires recueillis au niveau 3. L’exposition estimée chez les consommateurs d’édulcorants en Italie était bien inférieure à la DJA, dans les deux niveaux. Les boissons non alcoolisées, les édulcorants de table et les suppléments alimentaires ont été déterminés être les principaux contributeurs à l’exposition.
Résumé
Après avoir recueilli et analysé un échantillon représentatif de 326 aliments contenant des édulcorants à faible teneur en calories, et après avoir estimé l’exposition alimentaire à l’aide de l’approche par étapes, l’étude de Le Donne et al conclut qu’il n’y a pas de risque lié à la consommation de sucre- Produits gratuits en Italie. Plus précisément, la présente étude confirme que l’apport quotidien chez les consommateurs de produits alimentaires d’édulcorants à faible teneur en calories en Italie est bien inférieur à la ADI compte tenu de toutes les classes d’âge et de genre. En fait, le risque de dépasser les ADI des édulcorants étudiés par les consommateurs italiens s’est révélé très faible, tant au niveau de l’approche plus conservatrice (niveau 2) que lorsque les niveaux de concentration réels dans les aliments ont été pris en compte (niveau 3 ). D’autres études, menées précédemment en Italie, ont également montré que les apports sont significativement inférieurs à la ADI établie pour les édulcorants respectifs, tant dans la population des adolescents (Leclercq et al, 1996) que chez les adultes (Arcella et al, 2004; Vin et al, 2013 ).